j'ai écrit une sorte de "fan-fic" sur Alice et June. C'est ma version de l'histoire, mais après, chacun la sienne...
Je préviens que j'ai très honte de ce que j'ai écrit, je sais très bien que j'écris comme une me*de
mais je me lance quand même (après tout, personne ne me connaît
)
Donc si vous voulez critiquer, pas de problème, je comprends très bien ! Mais pas trop méchant quand même hein ?
Ce qui est en orange (oui en blanc ça passait pas, donc orange c'est pas top mais désolée,j'ai pas pu faire autrement...) ce sont les paroles (déformées ou non ) d'indo... (et celle en rouge c'est du -M-, pardonnez, je pouvais pas l'oublier). Après, je sais que parfois les paroles sont pas bien "introduites", mais je voualis les mettre quand même...
Et aussi, Désolée pour la petite scène "sexuelle" qui débarque sans prévenir, mais j'ai pas pû m'en empêcher
[je mets en plusieurs fois, y'a pas la place] [et faites pas attention au nombre de fois ou j'ai édité, y'a eu trop de bugs + modif' ^^] Bon je me tais
June au pays des Merveilles [hmm déjà, le titre annonce la couleur ^^]I- Je ne veux plus grandir Mon père me dispute, me force à manger « tu m'exaspères June, je ne te supporte plus ! » Mais je ne veux pas, je ne peux pas ! Je suis bloquée sous son regard réprobateur… et je peine à mettre en bouche cet ignoble morceau de viande… je mâche, mais je n'avale pas, je recrache tout dans ma serviette dès qu'il tourne le dos. Dégoûtant, mais c'est comme ça, je n'arrive pas à faire autrement… Pourquoi avaler cette nourriture infecte, pourquoi me faire grossir alors que je n'ai même plus faim ?
Si je bois ce poison Qui sait si je grandirai … Et je ne veux plus grandir, je n'ai pas envie (là) de devenir (qu)'un adulte imparfait. J'ai si peur que tout commence et que tout m'écoeure. Je voudrais encore être une enfant, insouciante et souriante… C'est trop tard, j'ai déjà
déchiré toutes [mes] poupées. Et depuis 1 ans, maintenant,
je m'ennuie de ma vie, j'anorexie et mon quotidien se résume à compter et recompter les calories que l'on me force à avaler, à m’épuiser pour tenter de les perdre et à faire de la balance ma pire ennemie.
(Blasphème oh mon corps) Pourquoi je suis né comme ça ? Si grosse, si laide, si nulle, inutile…
Je ne suis pas mal, je ne suis pas bien, c’est juste que je suis rien.Je monte dans ma chambre et la peur m’emporte, l'angoisse de grossir et l'angoisse de vivre. Je fonds en larmes.
II- Je me fais que du sale Encore une crise qui monte en moi, encore un incontrôlable besoin de manger pour me rassurer et me sentir moins seule… la tentation est si forte que je ne peux rien y faire. Je me dirige donc vers la cuisine, j'ouvre les placards et je prends tout ce qui s'y trouve. Je m'assieds à table devant les montagnes de nourriture et je commence à avaler de tous les mélanges imaginables, à grande vitesse, sans même prendre le temps de savourer. Juste pour essayer d'assouvir ce besoin. Plus aucune maîtrise de moi. Au bout d’un certain temps, je commence à avoir des nausées mais j'ai toujours besoin de manger, je continue, je ne peux plus m'arrêter. Puis, plus rien à manger, " j'ai Tout mangé !" D'un coup, ces mots se retournent dans ma tête, je n'ose même pas penser au nombre de calories que je viens d'ingurgiter... J'ai honte, trop honte, je suis tellement nulle ! Je vais aux toilettes, je me penche sur la cuvette et
mes doigts que j'inspire me donnent des haut-le-cœur, et toute cette pourriture finit enfin par ressortir…
J'avale et je recrache, je me remplis et me vide De mon âge…J'ai des vertiges, je vois flou, je grelotte, je suffoque, je frappe lourdement ma tête sur le mur, je pleure de douleur et de haine .
III – Personne ne s'aperçoit de ce qui m'attend. Aujourd'hui tout est gris Le ciel et même la vie… Je suis seule, je n'ai pas d'ami et je n'ai pas d'avenir :
j'ai des résultats insuffisants et on m'a dit que je suis nul à l'oral, que je ne peux pas mieux faire… A quoi bon continuer ici alors ?
Demain importe peu Le temps qu'il fera car ce jour Sera le dernier. J'ai besoin d'un avant goût de demain… un besoin terrible de voir mon sang, de toucher et de sentir mon sang... Je prends la lame de rasoir qui se trouve sur ma table de chevet et je l'enfonce dans mes veines, puis je la fais glisser et j'admire la
lueur rouge [qui] caresse [mon] corps. Je ne m'arrête plus. Toujours plus profond, toujours plus de sang, ça fait du bien,
ça fait quand même un mal de chien d'être bien , mais j'adore autant que ça fait mal … et je suis presque fière de moi... Puis j'arrive enfin à me calmer, j'observe et je touche mes blessures, je me sens moins seule, j'ai l'impression que ces dizaines de traits rouges qui recouvrent mon bras me tiennent compagnie et compatissent à ma douleur, à ma honte, à ma bêtise... au fond de moi je pense que
Ce n'est rien juste qu'une petite mort, que je ne suis qu'une fille qui s'éteint à petit feu.
IV- Deux filles dans un jardin, un jardin étrange. Je suis dans un bois, assise sur une balançoire, je pense à cette
vie fade et si triste à pleurer… Les yeux dans le vide, je me balance légèrement. Et soudain,
c'est la que tout commence, Ce que j'ignorais hier… une main se pose sur mon épaule, une jolie main de fille. Puis,
un visage éblouissant , avec des cheveux tout blonds et de grand yeux bleus apparaît devant moi. Une jolie jeune fille, au regard doux et à l'air serein… Elle s'assied sur la balançoire à mes côtés, et glisse à mon oreille : « bonjour June, je m'appelle Alice ». Bizarrement, je n'ai pas peur de cette inconnue
qui s’immisce (là) dans ma vie, connaissant déjà mon prénom... Je la contemple, l'admire, je suis plongée dans ses magnifiques yeux bleus.
Puis, elle laisse glisser sa main le long de mon bras, doucement. J'aime ça. Elle regarde mes blessures sur mon avant bras, les caressant du bout de ses doigts. elle s'arrête sur une croix que j'ai "déssinée" du bout de ma lame, ressemblant à celle de la mort, en légèrement décalée. elle la contourne délicatement. J'ai l'impression que ses doigts pénètrent ma peau, et qu'elle s'introduit ainsi au plus profond de mes douleurs, elle les apaise, je les oublie. Je me sens bien, calme, rassurée, sous son visage chaleureux
« Moi aussi J
'adore donner mon sang,me dit elle, et j'en donne toujours le plus souvent…- pourquoi ? Tu te sens seule, toi aussi ?
- Oui,
Parce que
je n'ai rien à faire ici, l
e monde est un enfer et personne ne sait qui je suis en vrai, je voudrais oublier tout ça…
Soudain, la peur me saisit à nouveau. Peut-être que l efait d'entendre ces paroles me ramennet à la réalité... Je me lève et tourne le dos à Alice. J’avance dans le bois, me baladant entre les arbres, les fleurs et les oiseaux. Je tente de m’apaiser en regardant cet univers nouveau autour de moi. Et surtout, j’attends qu’Alice vienne me consoler. Elle se rapproche petit à petit de moi, prend ma tête entre ses mains et essuie les larmes qui commencent à apparaître le long de mes joues. Et d’une voix rassurante, elle murmure :
- «
Mais je suis là maintenant ! »
Elle m’observe alors un long moment avant de continuer :
« -
J'aime bien regarder ton visage. »
Jamais une phrase ne m'a fait autant plaisir. Sûrement grâce à la sincérité et l'envie qui se lisait alors dans son regard. Je lui souris. Et je pense que je ne suis plus seule dorénavant, qu'Alice aussi
est née au pays des cauchemars. Je pourrais peut-être la sauver… elle me rend mon sourire…
elle est si belle quand elle sourit sous le soleil, ses cheveux brillant le long de son beau visage pâle.
J'ai l'impression qu'on se connaît par coeur, bien que ce soit notre première rencontre. Comme si elle était la partie de moi qui me manque pour être bien, pour être quelqu'un, pour être moi tout simplement...
Et on se prend la main et elle me serre dans ses bras. Elle sent bon, je me laisse emporter par cette odeur apaisante.
- «-
serre moi fort, serre moi encore plus fort, lui dis-je alors, j'aime être près de toi.
- Ne t'inquiète pas, il ne t'arrivera plus rien avec moi, plus rien de mal... Regarde moi.
Laisse-moi faire comme un garçon. Laisse-moi cette illusion…elle fait mine d'hésiter un instant avec un léger sourire et finalement m'avoue :
- June…?
Je voudrais te donner un baiser… ».
Elle rougit. Mon cœur s'emballe,
et côte à côte on se regarde, je la regarde. J'oublie ma timidité et je me penche vers elle, n
os cheveux s'emmêlent et nos lèvres se touchent,
se mouillent.
J’aimerais lui poser des questions sur ce qui m’arrive, ce qui nous arrive. Mais finalement, je ne préfère pas gâcher ce moment magique et mystérieux qui nous unit, si fort, si beau…
« -
Si tu pouvais savoir tout ce que je me fais rien qu'en pensant à toi » me dit elle.
Et pour la première fois, j'oublie toute ma pudeur et je laisse parler mes désirs : j'ai envie de cette fille, j'ai besoin d'Alice, je la désire si fort que je lui réponds franchement :
« -
J'aimerais regarder ce que tu fais sans moi, sans que tu penses à ma présence, t'écouter gémir. Parfois rougir aussi ta nudité. Et je te vois aussi quand tu auras touché à l'essentiel, t'envoler au ciel…-
Alors viens sur moi [June], sous mes doigts Sur ma peau Dans ma vie. Attache moi et touche moi où tu le voudras, n'hésite pas... masturbe moi. »
Alice caresse mon visage, ses lèvres effleurent mon cou. Je déboutonne sa robe. Nous sommes là, toutes les deux dans ce bois, en sous-vêtements. Nous nous déshabillons, petit à petit, en douceur. Je pose mes lèvres sur son corps chaud. Nous nous allongeons dans l'herbe mouillée. Je découvre le plaisir,
le torse nu les bras en croix, (allongées par terre) et se laisser faire… Alice murmure alors au creux de mon oreille qu'elle
voudrai[t] connaître par cœur [mon] ciel intérieur. Elle aime le mystère, elle aussi. Et j'aime sa façon poétique d'énoncer le sexe. Nos mains explorent nos corps, elles se laissent aller lentement,
nos langues s’emmêlent, nos corps de déchaînent, et tout s'enchaîne...
Puis, après s'être humblement
offert à l'absolu, nous nous contemplons, longtemps, comme pour ne pas se perdre. J'admire la beauté de ses traits, je touche encore à la douceur de sa peau… Je respire le doux parfum qui plane dans l’air et je me laisse bercer.
Puis je décide de mettre fin au long silence paisible qui s'était installé, pour partager mes pensées, mes désirs :
«-
Je voudrais continuer ce que tu fais qui m'extasie, s'embrasser à tout jamais… que plus rien ne s'arrête. Je rêve d'un lieu
secret où personne ne peut aller.Alice sourit alors malignement :
"-
Tu sais ce qu'il nous reste à faire…- … ?
-
je te promets une belle histoire que plus jamais on n'oubliera, et que plus jamais on ne se quittera. Nous pourrons faire le monde, celui qui nous ressemblera... Plus rien ne nous arrivera. Plus rien ne nous empêchera de faire tout
ce qu'on voudra... Ce sera
Le refuge de [notre] passion.
- Où, Alice ? Où est-il ce « refuge » ?
-
A la vie comme à la mort…- Comme à la mort ?
- Oui, Ma June,
on s'endort On se rêve et puis on fait la mort.»
« Mort », ce mot résonne alors en moi… Je lève la tête et je prends réellement conscience du monde qui nous entoure : les papillons qui volent autour de nous ont tous une tête de mort, l'arbre d'à côté se met à saigner, mais cette ambiance me plait, on entend même une belle mélodie au loin, rythmée par des tambours. Je réalise alors notre destin. Notre magnifique destin : je veux rester avec Alice, je veux mourir avec elle. Je ne peux pas m'imaginer continuer sans elle.
«- promets moi que tu me suivras Alice !
- c’est promis, c’est notre pacte, me répond-elle de sa jolie voix confiante. Seulement,
tes parents auront peur de moi…Pourquoi me dit-elle cela ? Peut être parce que je vais mourir pour elle, « à cause » d'elle…
- J'irai les voir, leur dire que
quelqu’un est arrivé, quelqu’un a tout changé… Et je leur avouerai qu’
il semblerait que mon « fiancé » soit une fille. Non, il ne vaut mieux pas…
Ils trouveraient ça(-là) dégoutant.
- Mais pourquoi June ?
On n'a rien fait de mal ! Tu réalises tous ceux qui nous méprisent ? On n'en a plus besoin. Là où on ira, on oubliera ceux qui ne comprennent pas. On ressemblera à des rois.- Mais…
Alice m'interrompe soudain, comme pressée par le temps.
-
On n'a plus besoin d'en parler. Nous deux on s'est compris[e]s pour toute l'éternité… »
Elle glisse un dernier baiser sur mes lèvres et…
V- We love to stay Soudain, tout s'efface, je suis étalée, dans la sale de bain, le sang sur mon bras. Je ne comprends d'abord pas ce qui se passe, et puis, je réalise que je me suis évanouit, ici. Qu'Alice était un rêve… un rêve ! J'ai mal, mal au cœur, mal au fond de moi. Je n'ai jamais eu aussi
mal de me réveiller. Je sanglote, je frémis, je tape par terre…
Si [seulement] tout pouvait Etre vrai… Mais il va falloir que je tente d'oublier. D'oublier à quel point cette rencontre était forte. A quel point tout était parfait. A quel point Elle était magique, mystérieuse, surnaturelle. Oui surnaturel, c’est le mot. Il va falloir que je tente d’oublier, il va falloir oublier…