Le Mythe
Les lumières vibrent…
Je me sens libre !
La créature s’agite, là bas.
Peut-être me prendra-t-il le bras…
Sa voix porte et m’emporte,
Telle une bourrasque de vent
Emplie d’encens :
Son univers me transporte !
Le regard noir et énigmatique,
Il traverse la scène
Et me voit à peine…
C’est une créature diabolique !
Elle baisse la tête timidement,
Se retourne, court, s’arrête…
Tel un petit enfant :
Il en fait qu’à sa tête !
Le rythme s’embrase,
Il est en phase
Avec l’orchestre.
Il est le maître !
La créature nous montre son dos,
Ses mains implorent le ciel.
Il est comme un ado
En plein éveil.
Il va bientôt
Tirer sa révérence …
C’est trop tôt…
La créature tire sa révérence.
30/03/06
Dédié à Nicola Sirkis