Des vois lointaines me parlent de la vie
Elles m'expliquent comment faire pour ne pas mourrir d'ennui
Je me force à respirer
Mais je n'en ai plus envie.
Et je cède à la tentation
De l'ultime libération.
Ce couloir de la mort
Me rapproche de mon sort
En m'emmenant pas à pas
Vers une idée de mon trépat.
La vie m'accompagne dans mon chemin,
Elle me guide vers mon destin.
Assassiné par ma pensée
Je ne pourrai pas me sauvé.
Avant l'aurore de ma mort,
lorsque l'on viendra me chercher,
j'éliminerai toute ma vie
En me poignardant l'esprit.