La porte claque derrière moi,
Un corbeau s'envole près du bois.
En silence, j'avance vers lui
Faisant abstraction de la pluie:
Ô ruisselle! Lave ma peine,
Et enleve cet amas de haine!
En moi, le grand démon se cache.
Il s'avance lententement, arrache
Le peu d'amour qui me restait
Emportant aussi la gaité.
Il n'a que faire de mes prières.
Il me fait divaguer et j'erre
Dans la plus grande obscurité.
Personne ne pourra me sauver...
ET c'est dans une convultion,
Car là est ma punition,
Que je ferme les yeux à jamais
Mais souffrant pour l'éternité...